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Le projet de mon mémoire: "Les galeries d'art du Rivoli".
Interview Rossi contemporary

Ensemble de questions:
-Quelles études? Quel parcours?
-Quelles ambitions sociétales? Envers le public, envers les artistes, envers les clients, envers les autres galeristes.
-Quel contexte d'implantation?
-Qui est l'architecte (d'intérieur)? Y-a-t-il des plans?
-Nombre de personnes employées?
-Que vous raconte l'espace : de la galerie? De la mezzanine, du double espace?
-Pourquoi et comment trois espaces?
-combien de personnes passent par jour? Par semaine?
-Quel roulement dans les œuvres?
-Y-a-t-il des inconvénients à exposer de l'art contemporain?
-Quel type d’œuvres?

Contexte:
Mr Rossi m'attendait jeudi 20 novembre à 13h30 à la première, chronologiquement parlant, de ses galeries au Rivoli. Il me reçu avec un assistant en stage en provenance de Milano, qui me conversait en anglais. Nous conversions en français, moi assis sur un banc, un bloc, de polymère blanc, face à face, le bureau du même matériau et un ordinateur-écran en aluminium nous séparant.

Mise en forme des réponses:
L'histoire de l'art en Italie et Belgique. Pas savoir ce qu'est une galerie d'art plus jeune, car vient d'un petit village. Enseignent, journaliste, chercheur en histoire de l'art, classement d’œuvres de l’Église. Par hasard travaille dans Antiscope à Bruxelles entre 2001-2005. Entre 1995 et 2000 il travaille dans une école privée, comme professeur de cinéma, d'histoire de l'art et de littérature entre autres.

Mr Rossi souhaitait ouvrir une école privée sur Bruxelles, seulement son épanouissement passe dans le contact pédagogique, et privilégié, par celui de l'artiste plus que de l'étudiant. C'est le passage de connaissance qui donne un sens à son travail. Que les parties grandissent ensemble.
Les artistes ne sont , contrairement à annoncé sur le site internet de la galerie, pas en grande représentation d'un parcours en milieu de carrière, ce sont les jeunes artistes qui font majorité.

(Par exemple, directement connu, demande de public. Peut-être les capitaux à investir.)

Mr Rossi commence sans argent, il a l'image de sa galerie à construire, sa réputation à établir. Les artistes de milieu de carrière ne sont pas les meilleurs intermédiaires pour lui, ils ratent des expositions et perdent leur crédibilité.
Repense son discours. Prix planchers au début, puis après 3 à 6 ans on peut dire que la crédibilité s'est investie dans la galerie. Le capital n'est pas un critère, cela se mesure sur le travail fournit sur 20 à 30 ans, ce qu'est devenu le "nom" d'une galerie.

Le contexte de la galerie commerciale Rivoli était dictée par le fait, premièrement, des moyens nominaux disponibles. En 2007, il recherche un espace de magasin, qui lui coûtera 150,000€, achat et non rente car pour Mr Rossi, un loyer ne doit pas venir saboter les début déjà difficiles d'une galerie naissante. C'est plus dur mais par hasard découvre le Rivoli. Un plus est la proximité d'autres galeries dans le coin de la rue ST Georges, comme Hufkens, deuxièmement la proximité des habitants ucclois (puisque le bâtiment Rivoli est sur le territoire communale d'Uccle), les gens peuvent y venir à pieds selon lui. Comme en 1995, lorsqu'il est professeur, des gens de Lasne et Ittre viennent à ses cours à pieds. Alors que dans le début des années 2000, cela est exclu, les mentalités ont changées. Il faut donc qu'il implante son projet dans un endroit qu'il trouve central; la Bascule.
La réputation de ce quartier, dans les années 70, était relativement bonne car elle abritait une certaine bourgeoisie. En début 2000, le quartier prouve de son état un désaveu de la bourgeoisie, une mauvaise renommée installée où les classes plus pauvres sont désormais résidentes. La dynamique se trouvait moribonde. Doucement pourtant les choses vont se mettre en formes. Mr Rossi met des galeries à disposition d'artistes sans demander de loyer. Cela participe d'une réflexion sur la ville, sur le quartier et ses commerces "minables", de la pollution visuelle que cela engendre. Les galeries peuvent "aérer" la ville d'Uccle qui part ailleurs se trouve socialement "fermée" sur elle -même, il faut donc pour y répondre, valoriser les mixités sociales; car cela a aussi une vraie valeur pour le public de Rossi Contemporary, car d'autant que cette mixité est chose rare, d'autant elle mérite l'attention de tous et ainsi aussi du galeriste et de ses relations. Économiquement, la situation peut s'énoncer comme telle que les implantés sont désespérés, attirer par le prix de la surface, et que bien souvent ceux-ci ne possèdent qu'une vision à court terme de l'espace qu'ils emploient. L'espace demeure dans un état de non-rénovation avant ou après emploi. On considérait que les espaces n'en valaient pas la peine, que les galeries travaillent en œuvres à consignation, pas de stock à écouler. (Bonnification) Renversement positif de l'espace commercial, préparant son avenir.

Il y a 20 visiteurs par semaine, une semaine se constitue du jeudi, vendredi et samedi uniquement.

Pour le choix du médium exposé c'est que la peinture est un amour d'enfant, une réelle passion. De style "conceptuelle". Souvent dans l'art conceptuel il y a un déséquilibre entre l'effort fournit et le prix demandé, c'est difficile à vendre du coup.

L'artiste en société: gens à 40-50 ans, belle carrière derrière eux mais possédant une maison pourrie, avec une oeuvre la maison peu enfin un peu briller sont les acheteurs. Il ne vend pas d'art ancien, car; bien que beau il ne parle pas. Avec l'art contemporain, les échanges sont possibles, et ce que cherche les acheteurs c'est aussi la possibilité d'amener de la créativité dans leur business life.
L'idéologie exposée du White Cube de O'Doherty est une critique à tort selon Mr Rossi. Pour créer un espace qui respecte l’œuvre, il faut un white cube, car souvent amener une oeuvre chez soi et l’œuvre est tuée. Le white cube respecte l’œuvre fondamentalement, ce n'est pas à propos d'idéologie plutôt à propos d'une intention qu'entretient l'espace aux œuvres. A ça il préfère l'écrit de Rémy Zaugg : le musée des beaux arts auquel je rêve ou le lieu de l’œuvre et de l'homme. L'artiste est mis sur un piédestal, l’œuvre est plus belle dans l'atelier, certainement, et la galerie est un endroit de passage.

Pour ce qui est de sa vision du lieu, il les a tous imaginés , il en connaît chaque centimètre carré, il sent l'espace, la forme qui lui correspond le plus. Il aime avoir conseil d'amis architectes sur l'un ou l'autre aspect, à l'instar du passage entre le premier espace et le dernier espace acquis attenant au premier, il était dans l'idée de Mr Rossi d'y voir une baie ronde, c'est sur les conseils d'un architecte qu'il construit tel que présentement. (C'est Jonathan Rose.)
Un 5eme espace d'expositions va apparaître dans la galerie, dès le 25 décembre 2015, il sera en chantier de réhabilitation en espace de galerie. Il faut pour cela agrandir au maximum, découvrir la structure de base, valoriser la forme de l'espace. Il doit être inauguré le 15 janvier.
Critique: la gentrification. Mais les riches ne chassent pas les pauvres. Ils ne font qu'occuper des espaces vides.
Les galeries ne sont concertes pas sur les artistes quelles exposes au sein du même lieu de passage-résidence. Chacun a son public, il n'y a pas de concurrence mais une émulation positive. On évoque une idée du corporatisme ici, à rebours des autres commerçants.
Meessen De Clercq
Galerie Faider
La Loge
Keitelman
Charles Riva Collection
Valérie Bach
Les galeries Ixelloises.
Josza
Xavier Hufkens
Atelier de peinture au 427.
Rivoli
Rossi contemporary
Liaison sol espace 1 - galerie extérieure
Lieux envisagés au départ. Sur "tout-Bruxelles" ensuite Ixelles.
Vers les références bibliographiques.
Collection de résumés, de textes glanés.
Un grand nombre de photographies sont accessibles en cliquant sur la plupart de celles de cette page, ainsi que les encarts sont des liens.